Témoignage des JMJ
Rome - août 2000

J.M.J.... - la porte Sainte - mythes d'un pélé! - Tor Vergata... - Tor Vergata, 2ème jour
le groupe - les veillées - les Italiens - fin

Chers tous,

Voilà un peu plus de 3 semaines que je suis revenu et je prends enfin le temps de vous écrire! J'espère que vous avez quand même reçu ma carte d'Assise. Assise... cadre magnifique... St François, St Claire ... un moment très riche en émotions et en partages. Sinon... Bologne, Florence, Siennes, à chacune des villes, son saint, sa culture, comme si de minis états s'affrontaient par leur art dans leurs églises, et la grandeur des édifices Villes si splendides qu'on oublierai presque de partir si une vulgaire machine électrique à bougie, complètement économique et laide, n'était pas là pour nous rappeler que dehors, on nous attend, et nous, sortant de rêves troublants, tellement on se sent ébloui par l'Amour dans une peinture, fresque ou statue!!! Troublant non... C'est là qu'on se rend compte que la culture est bien plus importante et bien plus courante en Italie. Pays où comme si cela tout semblait banal... comme le soleil d'ailleurs... Nous Français, profitons de chaque seconde pour visiter le moindre recoin de la ville, tandis que les Italiens c'est la sieste... entre 14 et 16 h... ils ont trop l'habitude!

Les J.M.J.... on ne savait.... Rien

je suis sûr qu'à la télé, vous saviez plus que nous ce qu'on allait faire! Plus sérieusement, nous étions logés à 80 km de Rome (2 heures de train + 1 heure pour aller dans le centre... à pied... car les transports communs sont surchargés... Donc, sous une chaleur accablante (moins que dans le métro ou le bus: on l'a fait et c'est terrible), nous marchons avec des Américains (gros) derrière nous, un groupe de Chiliens devant nous, des Autrichiens, des Russes en face avec une centaine de Français un peu devant... encadrés par des... Italiens! On dit bonjour, on échange un sourire furtif mais tellement beau, car il vient d'une Africaine de je ne sais trop où... drôle de sensation...

Ce premier jour des J.M.J.... direction la place St Pierre... 3 h de trajet, nous avons des places, bien loin mais devant un écran géant. Devant nous, des milliers de jeunes et de drapeaux, arrosés par des jets d'eau de pompiers, chantant des choses incompréhensibles. Nous sommes... 800 000 sur les places St Pierre et St Paul hors les murs. Le Pape est sur l'autre place il va arriver... il va passer devant nous... complètement par hasard frissons... que faire... Hubert m'embarque, me prend sur ses épaules, car lui est baraque et moi, j'aurai du mal à le porter... il me donne son appareil photo... et j'attends... quelle attente... mais le voilà au loin, il s'arrête, que fait-il? Il enlève la vitre de la papamobile pour que je puisse mieux le voir, et il arrive tout doucement... passe... le temps s'arrête... tout s'arrête à part mon doigt sur le bouton de l'appareil photo (8 en tout)... tout s'arrête... mais déjà il est loin! Il est beau, il a un beau visage plein d'Amour... je crie de toutes mes forces, je dérangerai presque les gens autour de moi... réaction non contrôlée? Complètement incontrôlée. Ch'ui heureux, j'en oublie de descendre des épaules d'Hubert qui souffre, et qui, en plus, n'a pas vu grand chose (surtout des têtes). Je saute dans les bras de Fanfan, que dire sinon crier... Le temps s'est arrêté, mais reprends bien vite, et sur le chemin du retour, je me dis qu'il, le Pape, est passé, là, à 5- 6 mètres de moi!

Passage de la porte Sainte.

Place saint Pierre... des centaines de drapeaux accrochés sur les piliers qui délimitent déjà le Vatican. Place à la puissance ... et tout semble t'envahir, comme si ce décor de rêve ou de cinéma te regardais, mais avec des yeux vieux de plusieurs siècles... Décors complètement irréalistes quand on se rend compte que la plupart des Papes se sont montrés et ont donné leurs bénédictions. Il fait chaud, et les fontaines coulent, rafraîchissements assurés par une mini bataille d'eau. L'entrée dans St Pierre (pas de short mais pantalon ou bermuda) nous mènera vers la magouille... tout doucement, je monte les marches menant au parvis de la basilique. Contemplant cette place complètement sur-dimensionnée, et ces milliers de gens arpentant la place, comme d'habitude, ou comme moi religieusement impressionné par l'immensité du lieu de part son histoire! Moi là. Maintenant! Ici... déjà, je prends la direction de l'entrée, la porte Sainte, passant le barrage d'italiens, je m'agenouille avec Fanfan à mes côtés, recueilli, nous avançons doucement, sachant que cette seconde si minuscule nous transpercerait de l'indulgence plénière, et déjà les trois marches avant cette porte et quoi déjà, on se retrouve à l'intérieur de cette immense basilique que penser? Que faire? Que prier? Je suis surpassé par les événements, je pense à mes grands-pères, je pense à eux très fort, et je suis déjà dans la nef centrale où l'on pourrait mettre 40 églises... je suis petit, tout petit... Dieu est immense, je perds pied, j'aurais envie de pleurer, mais je m'agenouille juste et je prie... priez... prions... Que de gens, un gosse qui m'emmerde, que fait sa maman? Je prie... le temps n'existe plus, à part que seule une demi-heure nous a été accordée pour faire le tour. Que trop peu! Je passe devant St Pierre, m'agenouille et lui embrasse son pied complètement poli par les milliards de pèlerins du monde entier qui sont venus humblement, parfois avec des larmes de bonheur, lui caresser le pied. Cette statue de bronze, qui doit être la plus petite de la basilique, est celle qui laisse le moins indifférent. Les clefs de l'Eglise dans la main, il a un visage humble et constructeur d'Amour. Déjà, il faut sortir! Je reviendrais! Je reviendrais! Dans 50 ans peut être, mais sûrement avant!

Les repas ... le train ... le métro ... le bus ... mythes d'un pélé!

Il est deux heures du matin. Journée de folie, ... tout d'abord le train à Frosinone. Il est 10 heures et nous partons sur Rome. Déjà nous n'avons plus de place assise. Tant pis assis par terre on va se serrer! Ah Ah Ah ... c'était sans compter sur la dizaine de stations qu'il restait jusque Termini, la gare de Rome. Sachant qu'à chaque arrêt des dizaines de personnes montent et demandent aux pèlerins de se serrer ... encore plus ... alors qu'on a déjà le coude du voisin dans le ventre un pied dans le tibia. Les fenêtres grandes ouvertes, semblent si petites, car on manque carrément... d'air. Chaque arrêt est vraiment presque horrible, car même pas un once d'air frais ne circule. Les grosses gouttes de sueurs dégoulinent comme un torrent. Plus personne n'a la force de chanter ou de parler avec un voisin lituanien! Arrivés... enfin sur Rome... les bus bondés, plein à craquer... c'est-à-dire... que les portes peuvent à peine fermer, des têtes dépassent du bus, maculées de grosses gouttes dégoulinantes sur des visages enflammés rouges épicés... toujours avec le sourire... mais un sourire... disons crispé... heureux d'être là! oui!!! Mais pas dans ce bus... tu me diras, dans celui d'à côté, c'est pire, il a fallu rentrer des bannières!!!... Nous décidons de marcher! Pour le retour... on prend le métro... mais là, pas d'aération! Les pieds piétinés par des pieds, un œil sur son portefeuille, un autre... qui tourne... galère! On sort pour prendre l'autre ligne (Il n'y a que deux lignes), la police régule tant bien que mal les entrées et les sorties... La police nous bloque ... embouteillage dans le métro... Nous sommes six à huit au mètre carré et pas le moindre air frais... que de joie dans le cœur... sur 50 m de long, 20 de large... ça fait beaucoup de personnes pour peu de mètres carrés! Bonjour les clostro! Crises d'asthme, de sueur, mais on chante... "Si j'avais su... ch'aurais pas venu!". Si, quand même. Après une mise à l'air laborieuse, il est minuit et il faut attraper le dernier train! On arrive à Termini, et un train bondé, genre "on peut plus y mettre un dé"... On doit aller chercher la bouffe qui est délivrée à Frosinone (là où on dort)... et qui est servie jusque... on ne sait pas... alors je fais partie des quatre qui doivent aller chercher à manger pour les 36 autres, agonisants,...

Que faire quand le train est bondé... On passe par la fenêtre... en un saut, je me propulse dans le sauna, poussé par mes compagnons de voyage, tiré par des inconnus français et allemands... bonjour l'acrobatie! Arrivé enfin à Frosinone où nous ne sommes plus qu'une dizaine dans le train... en effet, tout s'est désempli au fur et à mesure des arrêts... il faut aller chercher la... bouffe. Il est 1 h du mat. Et on n'a toujours pas mangé! La bouffe... à 1/2 heure à pied... heureusement, un car nous prend et quelques minutes plus tard, on se retrouve avec 40 repas dans les bras! On reprend le car qui nous emmène à la gare. De là, on se trimbale 40 repas, qui nous paraissaient frugales et soudain si lourds! Il est bientôt 2 h et nous rejoignons les autres qui nous attendent avec impatience... Le repas se compose (pour 6) de 6 bouteilles d'eau d'l/2 litre, de 12 tranches de pain ... italien (pas français), un plat commun de résistance, soudain si petit quand il est 2 h passé... de 6 fromages et de 6 desserts: yaourts. Le petit déjeuner nous a été aussi distribué (on a du aussi se le trimballer), si mince, si... frugale. Les yeux tous petits, je mange tout en quelques secondes, que je m'en étoufferai... je reste assis complètement détruit par cette journée si riche, si forte, bien que j'ai dû perdre 5 litres de sueur et boire 6-7 litres d'eau gazeuse dégueulasse. Fatigué mais pas vaincu, je discute un peu avec Isabelle, Alexandre et Fanfan tandis que Nico, Fix, Marie et Raphaël ont déjà couru vers leurs sacs de couchage. Nous nous quittons... il est 3 heures du matin. Demain réveil à 7 h 30 à la trompette... je ferai la grasse jusque 8 h pour avoir en tout 5 heures de sommeil... sachant que depuis une semaine 1/2, je dors 6 heures en moyenne par nuit... mais j'ai la pêche... Il le faut... Il le faut toujours...

Tor Vergata...

Arrivés sur les coups de 8 h 30 du matin et étant partis vers 5 heures du matin, je me pose avec la tribu juste devant un écran géant. La plaine s'étend sur des centaines de mètres. Il fait déjà chaud. Visite du lieu. Des centaines de chiottes, s'étalent un peu partout sur le campement. Il n'y a pas que ça, bien sûr. Il y a aussi des milliers de packs d'eau (gazeuse) entreposés au coin des carrés dans lesquels chaque groupe doit se trouver. Environ 300 carrés... pour tout les pèlerins. Il est 10 h et la messe est dite en petit comité. 200 peut-être, 100 voire 300 personnes et surtout plus de 20 prêtres pour concélébrer la messe. Les pauvres, en aube, et déjà un prêtre s'évanouit avant même de commencer la messe, peut-être frappé par l'Esprit Saint... l'histoire ne le dit pas. L'autel, en packs repas recouvert d'un chèche blanc, des chants animés à l'improviste par un scout d'Europe, et en fin de compte une très, très belle messe! La bénédiction donnée, c'est la course à n'importe quels matériaux pour pouvoir se faire un abri. Non pas qu'il fasse orageux... mais quand à 11 h 30 du matin, il fait déjà 35°C à l'ombre, l'après-midi promet d'être ... dégoulinante! Des milliers de jeunes arrivent, s'installent, chantent, crient, s'arrosent, se disent bonjours, se retrouvent, se fabriquent leur petite cabane, bronzent, dorment, mangent, prient, discutent, ... et déjà l'herbe se fait rare. L'attente est longue. Enfin le Pape arrive, il est 20 h 30.Il passe au loin, passe la porte Sainte créée pour l'occasion, puis s'en retourne vers son autel, d'où il animera la veillée. C'est à ce moment que je comprends qu'il va passer une seconde fois devant moi ... Au retour il n'empruntera pas le même chemin qu'à l'aller. C'est aux autres de bien le voir, je prends Isabelle sur mes épaules, le temps s'arrête, c'est à moi de porter et de voir furtivement Jean-Paul 2, il est loin, et Isabelle pleure dans mes bras. Je ressens tout l'Amour de ce Pape à travers Isabelle. Quel bel Homme!! Enfin la veillée commence... chants, groupes de rock, prières, l'homélie du Pape, danses classiques,... etc... et cela pendant 3 heures... si courtes. La soirée se termine par un beau feu d'artifice. Le Pape jubilant de joie, et nous criions d'une seule et même voix toutes nationalités confondues "Viva el Papa" Mais il est l'heure de dormir et après le départ du Pape nous nous couchons...

Tor Vergata, 2ème jour

Il est 9 heures du matin et déjà la chaleur me réveille. Je mange et déjà l'hélicoptère papale arrive pour la messe à 10heures. Le Pape nous salue et célèbre une messe de 3heures... Une communion extraordinaire entre tout les peuples, des messages de Paix, de Joie, d'Amour ... et la bénédiction moment intense où deux millions de jeunes se mettent à genoux et font leur signe de croix... "In nomine Pater et Filius et Spiritus Sanctus" et la foule: Amen. Le cœur est soudainement comme ressourcé, prêt à éclater d'Amour, prêt à embrasser tout le monde, prêt à aller annoncer la bonne nouvelle ... libération du cœur ... comme si l'on allait s'envoler! Drôle de sensation, presque ridicule, mais si pleine d'espérance...

L'ambiance de notre groupe.

Je suis arrivé ... connaissant ma cousine Marie, mon oncle Emmanuel et son collègue Gérard, autrement dit ... pas grand monde ... challenge? Oui bien sur, un challenge de plus pour ces J.M.J., et il va falloir l'honorer. Le premier avec qui je discute, c'est Alexandre. Première approche. Les deux premiers jours seront ceux de la découverte de Raphaël, Isa, Fanfan, Nico, et Fix! Voilà les principaux avec qui je découvre Bologne ... et de suite un lien se crée entre nous durant cette première balade. On se rapproche, se connaissant de mieux, puis de mieux en mieux et enfin le 3ème jour presque plus que des amis vieux d'un an de connaissance. C'est sur ces bases que j'ai appris à découvrir le reste du groupe. C'était sans compter découvrir mon oncle Emmanuel, avec qui j'ai beaucoup discuté et grâce à qui j'ai pu ouvrir mon esprit pour me laisser imprégner par l'Italie et cette démarche de pèlerinage. Au fur et à mesure je rencontre Gilles, Christelle, Anne-Claire, Xavier, Olivier, Vanessa, Clo, Lolo, ... et tant d'autres que j'ai honte de les oublier!!! A mesure que les jours passent, une unité se forme, autour de saint François d'Assise où le partage du sacrement de réconciliation à été très fort. Des relations d'amitiés plus fortes que jamais se sont formées, et celles la on les oubliera jamais ... jamais ... Chantant de plus en plus fort à la messe, s'agenouillant pour l'eucharistie pour de plus en plus de personne, ont rendus l'intensité du pèlerinage à son apogée de bonne ambiance lors de la marche ... ou plutôt ... Indiana Jones ... à 40°... avec ... cascades, ravins, pierres, torrent ... sans eau pour aboutir sur un chemin après avoir renoncé à descendre une cascade de 9 mètres ... Dirigée par Hubert et Fix aidé d'Olivier, fermée par Fanfan et moi-même, la marche est dirigée par des Hommes ... même si c'est une femme qui trouvera le bon chemin ... en l'occurrence Christine!!! Enfin bref sur le chemin de saint François, avec quelques frayeurs nous arrivons sur la route (balisée celle-là), puis enfin à un point d'eau... Et que fait un groupe quand il fait plus de 40° à l'ombre, après 4-5 heures de marche... il remercie tout le monde d'être là en les rebaptisant dans l'eau sans scrupule, à la manière de Jean-Baptiste! C'est-à-dire... dans l'eau... tout habillé et le corps... d'une manière totalement illoyale... une dizaine sur... un. J'en ai mis pas mal, mais mon tour ne tardera pas à arriver. Heureusement, quand il fait 40° à l'ombre, au soleil, on sèche plutôt vite ... si si!!! Ambiance assurée. A la plage, c'est du délire. Tous réunis dans l'eau, l'eau chaude de la Méditerranée, pour des nordistes comme nous.

Délire bientôt... refroidi. Le car fracturé, une certaine cohésion se forme autour de cet événement qui me fera mal, qui fera mal à tout le monde. Solidarité, entraide,... tout le monde participe à sa manière pour réconforter l'autre. "L'Amour ne passera jamais", et la haine envers ceux qui nous ont fait mal n'arrivera pas bien loin, car l'Amour nous envahira, m'envahira d'une force pour donner encore tout plein d'Amour! Elan naturel. Je l'ai ressenti comme tel. Comme si chacun devait se rendre présent par une main, un sourire, une prière, un coup de main... Voilà tout cela seulement pour dire que ce groupe, durant tout le pèlerinage a été formidable, les messes m'ont beaucoup marqué, car elles étaient d'une profondeur, chaque jour très intense. Les deux qui m'ont le plus marqué avec le groupe sont: celle sur la tombe de St Dominique, dans un cadre magnifique, la première, elle marquait l'entrée dans le pélé. Et celle dans la chapelle qu'a reconstruite St François, avec des sœurs américaines et des gens de tous horizons.

Les veillées.

Le soir, nous avions des veillées. La première, celle des scouts d'Europe, fut un temps pour s'observer. La seconde, celle de Clo,... des scouts (en général) ou animateurs (dans la vie), que j'ai coanimé, plutôt pour... disons... connaître les prénoms de tout le monde. Dur! Dur! Défi? Impossible? Non Christine nous connaîtra chacun à la fin du pélé (même avant). Les autres veillées seront cigale (on chante), libres: visite d'Assise le soir en nocturne, prière ou bien sacrement de réconciliation... très intense pour beaucoup, mais aussi belle étoile, à la poursuite des chevaux ou taureaux qui nous dérangeaient ou que l'on dérangeait!!! et enfin une veillée... dodo! gros dodo... Aux J.M.J., les veillées seront plutôt un gros dodo, car à 2-3 h du matin, on fait pas trop le malin... hé! hé!

Les Italiens.

Blasés. Blasés de touristes, mais avec le sourire. Sur la route, Roger pourra le confirmer, ce sont des malades. Leurs autoroutes ressemblent à nos départementales. Des arnaqueurs, où pas de problème, ils sont fidèles à leur réputation! Des play boys ... qui font attention à leur apparence OUI. Des tchatcheurs nés pour la tchatche. Chemise ouverte, chaîne en or, lunettes de soleil, mal rasés... et les filles pareil! Non pas qu'elles soient mal rasées, mais... pantalon moulant, décolleté, toutes brunes, noires ; mais elles ne valent pas celles de chez nous! hé! hé! Que dire d'autre sur les ritals. Inorganisé. Oui! Il a fallu attendre le 3ème jour des J.M.J. pour que Rome soit un peu encadré, notamment au niveau des transports. La communication, idem, mais là on n'a rien su du tout du pèlerinage! Tant pis, mais bon. Ils ne savent parler qu'italien et trois mots d'anglais... à part quelques commerçants et jeunes, mais allez demander à un Italien l'heure qu'il est, il vous indiquera les toilettes! A coup sûr.. non mais franchement, ils sont sympas sinon. Moi, j'ai rencontré une italienne super sympa, elle s'appelle Evi, je l'ai rencontré dans le train, et nous avons gardé contact... en anglais!

Mot de la fin.

J'espère vous avoir fait partager mon enthousiasme et toutes les sensations que j'ai pu vivre à travers ces simples mots, mais tellement chargés l'un et l'autre de sens, tellement important, tellement réel. J'espère vous avoir transmis toute la Foi dans laquelle j'ai pu vivre ce pélé. Cette Foi que j'ai approfondie, si vous voulez en parler, ce sera de vive voix ou dans contexte autre. Je suis ouvert à vos questions.

Merci, mille fois merci. Je vous embrasse très fort.

Matthieu

 

"L'Amour ne passera jamais" (Cor. 13,8)